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Le futur de la gouvernance mondiale

Le 2 mai 2024, le prestigieux Hôtel Lutetia à Paris a servi de cadre au deuxième Forum Chine-France sur la gouvernance mondiale, un événement d'importance capitale pour la réflexion sur les défis globaux actuels. Organisé conjointement par l’Académie des études contemporaines sur la Chine et le monde (ACCWS), relevant du Groupe de communication internationale de Chine (CICG), et l’Initiative mondiale Chine-Europe-Amérique présidée par David Gosset, sous l’égide du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État de Chine et du CICG, ce forum a réuni plus de 150 experts et universitaires chinois et français. Les discussions se sont concentrées sur le thème ambitieux : “Approfondir la réforme de la gouvernance mondiale et construire l’avenir du multilatéralisme”.

 

De l'importance de questionner la gouvernance

 

Avant de parler du déroulé de la journée, nous devons revenir sur cette recherche urgente de “gouvernance mondiale” et d’une nouvelle stabilité. Notre époque est marquée par une fragilité sans précédent, une sorte de chaos qui fait ressurgir les peurs profondes et les antagonismes. Nous sommes à un moment où de nouveaux conflits renaissent sur les cendres de l’histoire. L’ensemble des populations vivent sous cette menace permanente d’un conflit total. Mais pourquoi en sommes-nous là ? Nous pourrions prendre le sujet sous l’angle démographique ce que fait très bien Emmanuel Todd, nous pourrions le prendre sous des angles scientifiques particuliers, tout serait exact. Cependant, je pense que nous passerions à côté du fond du sujet. Nous devons questionner philosophiquement notre situation. 

La question de la gouvernance pose de facto, la question de l'État. Selon les classiques et les néolibéraux l’État doit limiter son action aux domaines où le marché ne peut remplir son rôle : défense, justice, création et usage de certains biens collectifs. En matière économique, il doit se contenter d’assurer le libre jeu de la concurrence. Quand l’État outrepasse ses fonctions naturelles, il perturbe le jeu du marché, déséquilibre l’économie et freine la croissance. Selon les interventionnistes et notamment les keynésiens, l’État doit remédier aux insuffisances d’une pure économie de marché. Il doit veiller au maintien de la croissance, en moment une politique économique expansionniste en période de récession. Il doit s’efforcer de réduire les inégalités, et assurer à chacun une protection contre la maladie, la vieillesse. On peut voir ainsi chez Keynes une réponse à la remarque de Marx qui considérait que, dans un monde capitaliste, l’État est au service des classes sociales dominantes. 

  • En géographie, l’État est employé au sens large de pays et au sens strict, l’État est l'organisation politique et administrative d’un pays.
  • En philosophie, l’État est le siège et l’instrument du pouvoir politique. Comme siège du pouvoir, il désigne les hommes et les assemblées qui décident de l’intérêt public et des lois. Comme instrument du pouvoir, il désigne les institutions chargées d’appliquer les lois (gouvernement), de maintenir l’ordre (police, armée), de rendre justice (tribunaux). Philosophiquement la notion même d’État apparaît comme concept d’État-nation aux XVIe et XVIIe. 

L’État-nation, par le monopole de la force, incarne l’unité politique d'un peuple. Il succède à la cité antique (limité à une ville) et aux empires pluriethniques (empires romain, et germanique). Mais alors l’État est-il le droit ou la force ? 

Aristote voyait la cité comme une œuvre de la nature tandis que Bossuet fait dériver la puissance royale d’un décret divin. Cependant, l’État moderne veut être d’origine humaine. Pour Thomas Hobbes, mais aussi pour John Locke, l’État résulte d’un contrat social entre les individus rationnels qui décident librement d’aliéner leurs droits naturels à un pouvoir unique qui les protège contre l’ennemi extérieur et contre les conflits internes (ou guerres civiles). C’est précisément cela qui permet d’établir la légitimité de l’État. Mais comme le souligne Machiavel, l’État est certes une création humaine mais il résulte de la force imposée par un chef de guerre qui, avec le temps, transforme la force en droit.

Mais aujourd’hui dans un monde où les interconnexions sont surdéveloppées l'État peut-il toujours tenir où bien avons-nous besoin d’une gouvernance mondiale ? D'institutions nouvelles supra-étatiques qui gèrent les échanges entre États ?

Là encore, nous devons prendre le temps de nous plonger dans les philosophes qui ont fait émerger l’idée d’État. Pour Hobbes (Léviathan), l'État doit avoir un pouvoir absolu afin d'assurer efficacement la protection des citoyens. Préserver la paix civile donne à l'État tous les droits sur les individus. Au contraire, Locke fonde la conception libérale de l'Etat, en limitant son rôle à la protection de la liberté et de la propriété privée. L'État n'est qu'un arbitre et les lois sont faites pour protéger l'individu contre ses abus : c'est un État de droit.

Contre cette conception libérale et individualiste, Hegel soutient que l'État n'est pas un moyen, un simple instrument au service des individus, mais une fin en soi. Incarnation de la Raison dans l'histoire, l'État oblige à dépasser les égoïsmes privés dans une finalité universelle (la liberté et le droit).

Revenons à notre actualité, l’émergence de la Chine comme puissance a renversé les idéaux des libéraux en mettant en avant qu’une autre voie est possible. La Chine perçue comme “État communiste” est associée, dans la pensée occidentale, au totalitarisme, c’est-à-dire à un système qui a renforcé les pouvoirs de l’État. Les tenants du libéralisme y dénoncent les atteintes aux libertés et certains penseurs, comme Hayek, y voient l'inefficacité économique. En réclamant « le moins d'État » possible, ils mettent leur confiance dans l'initiative privée, censée assurer une prospérité bénéfique à tous. Il reste que le rôle de l'État s'accroît dans les grandes décisions économiques, et qu'on s'interroge sur son rôle en matière de protection et de justice sociale. 

C’est dans ce contexte que nous devons poser la question du futur de la gouvernance mondiale pour assurer la stabilité du monde, mais aussi la création d’une société juste pour tous les peuples, pas seulement pour les avantages de quelques-uns ou  pour le bénéfice de grandes entreprises.

 

Une journée ouverte sur le dialogue

 

Dès l’ouverture par les discours, on retrouve ce questionnement sur le rôle de l’État et sa définition. 

Du Zhanyuan, président du Groupe de communication internationale de Chine, a ouvert le forum en soulignant que cette rencontre visait à défendre « l’esprit Chine-France », à générer plus de consensus et de sagesse, à renforcer et revitaliser le partenariat stratégique global sino-français. Il a exprimé son espoir que les milieux stratégiques chinois et français contribuent à composer un nouveau chapitre de la gouvernance mondiale.

Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel français et ancien Premier ministre, a reconnu l'importance du soixantième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France. Il a insisté sur la nécessité de résoudre ensemble les problèmes mondiaux, partageant une vision commune de la gouvernance mondiale et la recherche de solutions à travers la coopération multilatérale pour le maintien de l’ordre international.

Yi Xiaozhun, ancien directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce, a souligné que  depuis l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Chine et l’UE ont toujours maintenu une coopération étroite dans le système commercial multilatéral, menant conjointement des négociations multilatérales à l’OMC. Les pays doivent défendre inébranlablement le multilatéralisme et rétablir le système mondial de gouvernance économique et commerciale fondé sur la concertation, le partage et le bénéfice mutuel.  Cette partie d'introduction a été suivie par trois grandes sessions thématiques. 

 

 

Trois sessions pour questionner la gouvernance

 

Conçues pour aborder des questions clés, ces grandes rencontres ont permis de construire des échanges autour de grands thèmes : le multilatéralisme, la paix, l’innovation technologique, le développement durable. 

 

1/ Le multilatéralisme et la paix

C’est Thierry Dana, ancien conseiller du président français Jacques Chirac sur les dossiers asiatiques et stratégiques, qui a ouvert cette discussion. Selon lui, le multilatéralisme reste un mécanisme clé pour résoudre les problèmes mondiaux, et le meilleur choix pour améliorer le système de gouvernance mondiale. La Chine et l’UE doivent constituer de grandes forces politiques pour promouvoir le développement d’un véritable multilatéralisme, prôner le libre-échange et sauvegarder conjointement l’ordre du marché international. 

 

Selon Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques, comme partenaires stratégiques globaux, la Chine et la France doivent identifier des intérêts communs et des points de coopération. Nos deux pays doivent renforcer le partenariat dans divers domaines, promouvoir le multilatéralisme, s’opposer à la guerre froide et à la confrontation, et relever ensemble les défis internationaux. La Chine et la France doivent absolument approfondir la compréhension mutuelle pour minimiser les divergences et maximiser les convergences afin de renforcer la confiance stratégique mutuelle. 

 

Le multilatéralisme, souvent défini comme la pratique de coordonner les relations nationales à travers trois ou plusieurs États, fonctionne sous le principe que de nombreux enjeux mondiaux ne peuvent être résolus efficacement par un pays seul. Il cherche à établir des normes de comportement et des institutions communes qui régissent les relations internationales, comme l'exprime Kant : « La paix perpétuelle ne peut être assurée que par le grand consensus entre les nations, où chacune, même la plus petite, peut espérer son droit non par subordination mais par voie de négociations. »

De son côté, Xi Jinping définit le multilatéralisme dans un contexte moderne en insistant sur le concept de "communauté de destin pour l'humanité", plaidant pour une approche coopérative et mutuellement bénéfique pour résoudre les problèmes mondiaux. Il a déclaré lors d'une allocution : « La construction d'une communauté de destin pour l'humanité est essentielle à la survie de notre planète. Nous devons embrasser le multilatéralisme, chercher à construire une gouvernance globale ouverte et inclusive et nous détourner de l'unilatéralisme. »

 

Nous devons donc explorer les perspectives européenne et chinoise. Nous devons regarder comment elles peuvent converger ou diverger dans le contexte du multilatéralisme en action, en particulier dans des domaines tels que la construction de la paix, l'innovation technologique et le développement durable.

 

2/ Innovation technologique et développement

La session suivante, orchestrée par Dominique Turpin, avec la contribution d'éminents économistes et technologues, a exploré comment la transition vers le multilatéralisme est influencée par l'ère de l'innovation technologique. Les discussions ont porté sur l'impact des progrès technologiques, notamment dans les domaines de l'intelligence artificielle et de l'économie numérique, sur les mécanismes de la gouvernance mondiale.

Justin Vaïsse, directeur général du Forum de Paris sur la Paix, a souligné l'engagement de la France à collaborer avec la Chine dans un esprit de multilatéralisme pour encourager les consensus internationaux et stimuler la transformation numérique. Il a mis en avant les efforts pour aider les pays en développement à surmonter la fracture numérique, visant un développement durable et à relever collectivement les défis mondiaux.

La question se pose alors : comment la technologie peut-elle être un vecteur de paix, alors que nous peinons encore à mitiger ses biais, notamment ceux présents dans les algorithmes ? Cette interrogation soulève la problématique de l'éthique dans l'intelligence artificielle et de la nécessité d'un cadre réglementaire international qui pourrait harmoniser l'usage des outils technologiques pour garantir une utilisation équitable et transparente.

Le débat a également touché à la dualité de la technologie, capable à la fois d'améliorer et de compromettre la sécurité mondiale. Les participants ont discuté des moyens par lesquels la technologie, lorsqu'elle est correctement encadrée, peut contribuer à la résolution de conflits, à la promotion de la transparence gouvernementale et à l'amélioration de la participation citoyenne à travers des plateformes numériques. Cependant, il reste crucial de reconnaître et de traiter les risques associés à la surveillance de masse, à la manipulation de l'information et aux cyberattaques.

Les échanges ont conclu sur la nécessité d'une coopération internationale renforcée dans le domaine de la régulation technologique, soulignant que les progrès en intelligence artificielle et en technologies numériques devraient être guidés par des principes éthiques universels et soutenus par des politiques qui encouragent l'inclusion et la durabilité. Ce cadre permettrait non seulement de réduire les biais inhérents à la technologie mais aussi de maximiser son potentiel en tant que catalyseur de développement global et de paix durable.

 

3/ Gouvernance mondiale et développement durable

Comment faire pour assurer la vie et non la survie de tous les êtres humains ? Comment limiter notre impact sur la planète ? Nous sommes à ce point limite où nous devrions penser une autre économie, une autre façon de fonctionner sans pour autant réduire nos échanges, ni casser les maillons de nos interconnexions. C’est le constat d’urgence que pose Edmond Alphandéry, ancien ministre. Il a mis l'accent sur l'importance cruciale de l'action immédiate dans ces domaines. Hamouda Chekir a suivi en discutant de la viabilité et des bénéfices d'une économie verte, soutenus par des exemples tirés de son expérience en analyse financière.

Selon moi, dans cette quête d'une gouvernance mondiale renouvelée et d'une économie respectueuse de l'environnement, les idées de Spinoza et de Confucius résonnent avec une acuité particulière.

Spinoza, dans son éthique, affirmait que « plus nous comprenons les choses particulières, plus nous comprenons Dieu », soulignant ainsi l'interdépendance fondamentale entre l'humanité et la nature. Cette interconnexion est cruciale pour comprendre que tout ce qui affecte l'environnement a des répercussions directes sur notre propre bien-être.

D'autre part, Confucius prônait une vie en harmonie avec le Tao (la Voie), enseignant que « l'homme noble cherche l'harmonie, mais pas l'uniformité. L'homme de peu cherche l'uniformité, mais pas l'harmonie. » Cette sagesse confucéenne invite à une approche de la gouvernance qui valorise l'équilibre et le respect des cycles naturels, contrairement à une exploitation effrénée des ressources qui mène à des déséquilibres écologiques et sociaux.

Ces perspectives de Spinoza et Confucius devraient nous inciter à repenser notre approche de la gouvernance mondiale, non seulement en termes de politiques et de technologies mais aussi en tant que relation intrinsèque avec la nature qui doit être respectueuse et durable. La gouvernance mondiale doit être informée par une philosophie qui reconnaît l'interdépendance entre tous les éléments de l'écosystème terrestre, y compris les êtres humains.

L'intégration de ces principes philosophiques dans les politiques de développement durable pourrait transformer radicalement nos économies et nos sociétés, en mettant l'accent sur la conservation plutôt que sur la consommation, sur la qualité de vie plutôt que sur la quantité produite. En forgeant des politiques qui respectent et renforcent les liens naturels entre les hommes et leur environnement, nous pouvons construire un avenir où le développement est réellement durable, non seulement pour l'humanité mais pour toute la biosphère.

Ces idées éclairent un chemin possible vers une gouvernance mondiale qui embrasse non seulement les défis économiques et technologiques, mais qui reconnaît et célèbre notre place au sein d'un réseau vivant beaucoup plus vaste, guidée par les principes de respect, d'équilibre et d'harmonie universelle.

 

 

Conclure cette journée

 

Nous voyons l’urgence de redéfinir les notions même de gouvernance. Mais nous voyons aussi la nécessité d’équilibrer nos modes de pensée à l’aide de la pensée chinoise autant que de celle occidentale. Notre époque n’est plus celle des dominations, c’est celle des visions partagées, des modalités conceptuelles à inventer ensemble. C’est le chemin que doit prendre la coopération sino-française. 

Jiang Xiaojuan, directrice de la Société de l’économie industrielle de Chine, a ainsi affirmé que La Chine et la France doivent exploiter pleinement le potentiel de coopération en matière d’innovation scientifique et technologique et de développement durable à faible émission de carbone. Parallèlement, étant donné que les cultures riches et uniques des deux pays ont jeté des bases solides pour le commerce et l’investissement entre les deux pays et les échanges de peuple à peuple, les échanges culturels doivent être renforcés pour consolider l’amitié entre les deux peuples. 

La journée s’est conclue avec une intervention puissante de Yu Yunquan, vice-président du Groupe de communication internationale de Chine et doyen de l’Académie des études contemporaines sur la Chine et le monde (ACCWS). Il a souligné que la Chine et la France doivent continuer à être des messagers de la paix et construire ensemble un multilatéralisme et un système de gouvernance mondiale qui soient plus ouverts et inclusifs, bénéfiques à tous et durables. Yu a encouragé les deux nations à poursuivre leurs échanges culturels, offrant un exemple d’inspiration mutuelle entre les civilisations du monde et insufflant un nouvel élan à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

Nous ne pouvons plus seulement penser “l'État” à l’aide des simples outils de la philosophie occidentale, nous devons apprendre à mettre en perspective à l’aide d’autres penseurs tels que Confucius et Laozi. 

Rappelons que pour Confucius, la bonne gouvernance reposait sur la vertu et l'éthique plutôt que sur la force. Confucius affirmait que "le gouvernement vertueux est comme l'étoile du Nord, qui reste en place tandis que toutes les autres étoiles s'orientent autour d'elle." Cette vision met en avant l'idée que le rôle de l'État est de servir de modèle moral, promouvant l'harmonie et la stabilité à travers le respect des rites et des traditions.

Laozi, le fondateur du taoïsme, prônait une approche minimaliste de la gouvernance, encapsulée dans son principe de "wu wei" (non-agir). Selon Laozi, le meilleur gouvernant est celui qui intervient le moins, permettant ainsi aux lois naturelles de prévaloir et à la population de vivre en paix. "Gouverner un grand pays est comme cuire un petit poisson", avertissait-il, suggérant qu'une manipulation excessive peut détruire l'ordre naturel.

Ces perspectives traditionnelles chinoises offrent un contraste intéressant avec les idées occidentales sur l'État et la gouvernance. Tandis que les théories occidentales, comme celles de Hobbes et Locke, se concentrent sur le contrat social et les droits individuels, les philosophies chinoises insistent sur la moralité, l'harmonie sociale et la conduite éthique des dirigeants. Dans un monde globalisé où les interconnexions et les interdépendances sont omniprésentes, la question de savoir si les modèles traditionnels de l'État-nation sont suffisants reste pertinente.

 

Peut-être est-il temps de considérer une gouvernance mondiale qui intègre des principes de vertu et d'harmonie, tirant des leçons des philosophies de Confucius et de Laozi. Ces modèles pourraient inspirer des institutions supra-étatiques capables de gérer les échanges internationaux et de répondre aux défis mondiaux, tout en respectant la diversité culturelle et en promouvant une éthique de responsabilité et de coopération.

Ce forum a non seulement mis en lumière les défis actuels de la gouvernance mondiale mais a aussi renforcé l'idée que la Chine et la France, en tant que partenaires stratégiques, peuvent jouer un rôle crucial dans la promotion de solutions globales et durables, ouvrant la voie à une collaboration plus étroite pour faire face aux défis mondiaux de demain. Pour cela nous avons besoin de rallumer les lumières en apprenant et en questionnant les grands penseurs non seulement occidentaux mais aussi chinois et bien-delà de l'ensemble des pays. Explorer les différents fondements philosophiques peut éclairer nos discussions sur l'avenir de la gouvernance mondiale, nous invitant à repenser nos approches actuelles et à envisager des formes de gouvernement plus inclusives et harmonieuses.

 

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